A la marge d’une exposition : Samuel Courtauld, Bloomsbury et les Keynes

Depuis le 20 février et jusqu’au 17 juin, la Fondation Louis Vuitton présente 110 œuvres impressionnistes ayant appartenues à l’industriel Samuel Courtauld.

Bien qu’à Londres, l’Institut Courtauld soit installé sur le Strand, en plein cœur de la ville, le nom de son bienfaiteur est assez largement ignoré. Ce qui est moins connu encore sont ses liens avec le groupe de Bloomsbury et son amitié avec l’économiste John Maynard Keynes et son épouse, Lydia Lopokova. Il a connu cette dernière lorsqu’elle dansait encore dans les « ballets russes » de Diaghilev. D’ailleurs, si Courtauld n’avait pas été marié à Elizabeth, plus couramment surnommée Lil, il l’aurait peut-être épousée ! En effet, l’industriel n’était pas seulement collectionneur de tableaux. Il aimait aussi les femmes et les voitures de luxe. Plus tard, il revendra d’ailleurs sa Rolls Royce à Keynes ce qui lui vaudra les moqueries un peu jalouses de sa grande amie, Virginia Woolf.

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Références :

Carter Miranda, Anthony Blunt. His Lives, London : MacMillan, 2001.

Hill Polly & Richard Keynes, Lydia and Maynard. Letters between Lydia Lopokova and John Maynard Keynes, London : André Deutsch, 1989

Mackrell Judith, The Bloomsbury Ballerina: Lydia Lopokova, Imperial Dancer and Mrs John Maynard Keynes, London : Weidenfeld & Nicolson, 2008

Skidelsky Robert, John Maynard Keynes, vol. 2, The Economist as Saviour: 1920-1937, London: Macmillan

Skidelsky Robert, John Maynard Keynes, vol. 3, Fighting for Britain 1937-1946, London: Macmillan

Siroën Jean-Marc, John Maynard Keynes et le cercle des espions, The Conversation, 31 mai 2018

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