Contrairement au très électoraliste programme du Rassemblement National aux contours bien fluctuants, celui du Nouveau Front populaire, concocté par des économistes qui le soutiennent, se présente explicitement comme un programme de "relance keynésienne ". Je ne me livrerai pas au défi perdu d'avance d'évaluer son coût et moins encore de quantifier ses effets. On ne … Lire la suite Analyse critique du programme économique du Nouveau Front populaire
Étiquette : Keynes
Les nouveaux habits du nationalisme économique
Le célèbre aphorisme de Romain Gary sur le patriotisme et le nationalisme est remis en question dans le contexte économique. Le nationalisme économique considère les relations internationales comme un jeu à somme nulle, tandis que le libéralisme promeut la coopération mutuellement bénéfique. La montée du nationalisme politique et économique au 21e siècle soulève des préoccupations sur ses implications.
Il y a cinquante ans : la fin du système de Bretton Woods
Le 15 août 1971, il y a juste 50 ans, le président Nixon annonçait, dans une allocution télévisée, la suspension de la conversion en or du dollar et une taxe de 10 % sur les importations, reversée aux exportations, améliorant ainsi la compétitivité des produits américains.
Keynes, le « Lappin » de Virginia Woolf ?
En avril 1939, Harper’s Bazaar publiait une très courte nouvelle de Virginia Woolf, « Lappin et Lapinova » mettant en scène un couple marié dont l’amour se délite avec la fréquentation de l’insupportable famille du Monsieur et finit par se briser quand s’épuise leur petit jeu anodin qui consiste à … imiter le lapin qui remue le nez en mangeant. Lappin et Lapinova pourraient très bien être inspirés par Maynard et Lydia Keynes.
Esther Duflo, « Un grand moment keynésien ». Oui, mais lequel ?
Pour beaucoup, y compris pour notre talentueuse Prix Nobel, ce « moment keynésien » ne peut être que celui d’un retour redouté au chômage de masse dû à une insuffisance de la demande. La politique économique adéquate serait alors « keynésienne » et passerait par une augmentation des dépenses publiques pour soutenir la demande. Pourtant, comme l’a rappelé récemment le biographe de Keynes, Lord Skidelsky[1], il existe un autre grand moment « keynésien », un peu oublié mais sans doute plus pertinent aujourd’hui. C’est celui de la mise en place d’une économie de guerre. On doit alors remiser la Théorie générale (1936) pour ouvrir How to Pay for the War (1940) qui en prend l’exact contrepied. Comme aurait dit Keynes lui-même (mais c’est une citation sans doute apocryphe) : « Quand les faits changent, je change d'idée. Et vous, que faites-vous, Monsieur? ».
Nomination de Kristalina Georgieva. Pourquoi le FMI est-il toujours dirigé par un (e) Européen(ne)?
La nouvelle Directrice Générale du FMI, Kristalina Georgieva, économiste bulgare, succède à Christine Lagarde. Le FMI et la Banque Mondiale furent créés en 1944 par les accords de Bretton Woods pour définir le système monétaire international. Suite à des soupçons d'espionnage soviétique, l'Américain Harry Dexter White, avait été évincé de la direction du FMI. Cette situation a conduit une direction européenne du FMI jusqu'à aujourd'hui.
A la marge d’une exposition : Samuel Courtauld, Bloomsbury et les Keynes
La Fondation Louis Vuitton présente une exposition d'œuvres impressionnistes appartenant à Samuel Courtauld. Ses liens avec le groupe de Bloomsbury, son amitié avec John Maynard Keynes et son goût pour les femmes et les voitures de luxe sont mis en lumière. (40 mots)
Fake news : Keynes a revêtu un gilet-jaune
Keynes a dit: "Quand les faits changent, je change d'avis. Et vous, que faites-vous, Monsieur ?". Eric Berr, Virginie Monvoisin, Jean-François Ponsot et Gregory Vanel doivent s'inspirer de ce pragmatisme. Les faits actuels diffèrent des années 30. Le chômage actuel n'est pas de masse, mais provoqué par diverses transitions. Les politiques de relance budgétaire n'auraient qu'un effet mineur, et les politiciens n'ignorent pas les moyens de limiter l'impact des cycles.







