Contrairement au très électoraliste programme du Rassemblement National aux contours bien fluctuants, celui du Nouveau Front populaire, concocté par des économistes qui le soutiennent, se présente explicitement comme un programme de "relance keynésienne ". Je ne me livrerai pas au défi perdu d'avance d'évaluer son coût et moins encore de quantifier ses effets. On ne … Lire la suite Analyse critique du programme économique du Nouveau Front populaire
Étiquette : politique budgétaire
Il y a cinquante ans : la fin du système de Bretton Woods
Le 15 août 1971, il y a juste 50 ans, le président Nixon annonçait, dans une allocution télévisée, la suspension de la conversion en or du dollar et une taxe de 10 % sur les importations, reversée aux exportations, améliorant ainsi la compétitivité des produits américains.
Annuler la dette. Pour quoi faire ?
L'annulation de la dette poserait davantage de problèmes qu'elle n'en résoudrait
Esther Duflo, « Un grand moment keynésien ». Oui, mais lequel ?
Pour beaucoup, y compris pour notre talentueuse Prix Nobel, ce « moment keynésien » ne peut être que celui d’un retour redouté au chômage de masse dû à une insuffisance de la demande. La politique économique adéquate serait alors « keynésienne » et passerait par une augmentation des dépenses publiques pour soutenir la demande. Pourtant, comme l’a rappelé récemment le biographe de Keynes, Lord Skidelsky[1], il existe un autre grand moment « keynésien », un peu oublié mais sans doute plus pertinent aujourd’hui. C’est celui de la mise en place d’une économie de guerre. On doit alors remiser la Théorie générale (1936) pour ouvrir How to Pay for the War (1940) qui en prend l’exact contrepied. Comme aurait dit Keynes lui-même (mais c’est une citation sans doute apocryphe) : « Quand les faits changent, je change d'idée. Et vous, que faites-vous, Monsieur? ».
Mondialisation à la dérive. Europe sans boussole
Les bonnes feuilles du livre.
Fake news : Keynes a revêtu un gilet-jaune
Keynes a dit: "Quand les faits changent, je change d'avis. Et vous, que faites-vous, Monsieur ?". Eric Berr, Virginie Monvoisin, Jean-François Ponsot et Gregory Vanel doivent s'inspirer de ce pragmatisme. Les faits actuels diffèrent des années 30. Le chômage actuel n'est pas de masse, mais provoqué par diverses transitions. Les politiques de relance budgétaire n'auraient qu'un effet mineur, et les politiciens n'ignorent pas les moyens de limiter l'impact des cycles.





