Thomas Piketty, Donald Trump et les importations chinoises

J’ai été très étonné d’entendre, sur les ondes de France Inter, Thomas Piketty, économiste de gauche, lu et reconnu dans le monde entier, faire sienne la théorie trumpienne du commerce international. Si je ne crois pas avoir entendu le terme de « déconnexion », il s’agit bien pour lui de réduire le déficit commercial de la France avec la Chine par une augmentation des droits douane. Après tout, la gauche et les syndicats américains avaient soutenu la politique protectionniste de Trump que son successeur, Joe Biden, n’a pas remis en cause.

Esther Duflo, « Un grand moment keynésien ». Oui, mais lequel ?

Pour beaucoup, y compris pour notre talentueuse Prix Nobel, ce « moment keynésien » ne peut être que celui d’un retour redouté au chômage de masse dû à une insuffisance de la demande. La politique économique adéquate serait alors « keynésienne » et passerait par une augmentation des dépenses publiques pour soutenir la demande. Pourtant, comme l’a rappelé récemment le biographe de Keynes, Lord Skidelsky[1], il existe un autre grand moment « keynésien », un peu oublié mais sans doute plus pertinent aujourd’hui. C’est celui de la mise en place d’une économie de guerre. On doit alors remiser la Théorie générale (1936) pour ouvrir How to Pay for the War (1940) qui en prend l’exact contrepied. Comme aurait dit Keynes lui-même (mais c’est une citation sans doute apocryphe) : « Quand les faits changent, je change d'idée. Et vous, que faites-vous, Monsieur? ».

La mise à mort de l’Organisation Mondiale du Commerce

Les sept juges de l'organe d'appel. Mais c'était avant.... A partir de ce mercredi 11 décembre, la procédure de règlement des différends de l’Organisation Mondiale du Commerce ne pourra plus fonctionner. Pourquoi ? Parce que cette instance normalement composée de 7 juges n’en comptera plus qu’un seul alors qu’ils doivent être trois pour conclure un recours. … Lire la suite La mise à mort de l’Organisation Mondiale du Commerce

Brexit : une usine à gaz explosifs

La réaction initiale au texte adopté par le Conseil européen le 17 octobre laisse entrevoir la possibilité d'éviter un No Deal. Cependant, le texte est critiqué comme étant un rafistolage complexe avec des conséquences incertaines pour l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne.

Brexit : l’impossible négociation

La crise du Brexit divise l'opinion, avec la nouvelle Première Ministre britannique qui cherche à présenter l'Union Européenne comme arrogante, et certains commentateurs appelant à la réouverture des négociations. Cependant, il existe des solutions possibles dans les négociations futures, telles qu'un statut douanier autonome pour l'Irlande du Nord. Le véritable problème réside dans la crise politique anglaise issue du référendum sur le Brexit.

Comprendre le protectionnisme de Donald Trump

La politique isolationniste de Donald Trump remet en question le multilatéralisme établi après-guerre et défie les règles économiques. Son slogan "America First" incarne une vision unilatérale opposée au jeu "gagnant-gagnant", menant à des guerres commerciales. Les conséquences de ces actions pourraient avoir un impact mondial négatif sur l'économie et les marchés.

Le climat n’est pas la seule raison pour refuser un accord commercial avec les Etats-Unis

En refusant de signer le mandat que le Conseil doit donner à la Commission pour engager des négociations commerciales avec les Etats-Unis, le Président Macron respecte sa promesse d'exiger que le pays concerné ait ratifié l'accord de Paris. Mais le climat n'est pas seule raison pour refuser la négociation d'un traité commercial avec les Etats-Unis.

Brexit : la face cachée de l’Union douanière

La création d'une Union douanière, bien que séduisante à première vue, est peu praticable. Le maintien des échanges sans droits de douane entre le RU et l'UE évite les frontières rigides, mais force le RU à s'aligner sur la politique commerciale de l'UE, rendant ainsi la proposition difficilement acceptable.

A la marge d’une exposition : Samuel Courtauld, Bloomsbury et les Keynes

La Fondation Louis Vuitton présente une exposition d'œuvres impressionnistes appartenant à Samuel Courtauld. Ses liens avec le groupe de Bloomsbury, son amitié avec John Maynard Keynes et son goût pour les femmes et les voitures de luxe sont mis en lumière. (40 mots)

Pourquoi le Brexit est une impasse

Le Royaume-Uni subira des conséquences plus graves que l'UE après le Brexit, notamment en assumant des responsabilités précédemment gérées par l'UE, ce qui entraînera des risques de délocalisation et de pertes économiques. Les options de Brexit "doux" ou "dur" présentent chacune des inconvénients significatifs en termes économiques et politiques. Aucune option ne bénéficie d'un soutien politique suffisant, laissant le Royaume-Uni dans une situation difficile. La meilleure solution pourrait être d'abandonner le Brexit, mais cela soulèverait des questions sur son influence future en Europe.