Les nouveaux habits du nationalisme économique

Le célèbre aphorisme de Romain Gary sur le patriotisme et le nationalisme est remis en question dans le contexte économique. Le nationalisme économique considère les relations internationales comme un jeu à somme nulle, tandis que le libéralisme promeut la coopération mutuellement bénéfique. La montée du nationalisme politique et économique au 21e siècle soulève des préoccupations sur ses implications.

L’héritage de Donald Trump

La politique économique internationale de Donald Trump, bien que controversée, a été peu contestée sur le fond. Les États-Unis, en raison de leur taille et de leur éloignement des grands marchés, ont traditionnellement adopté une approche protectionniste. Joe Biden a cherché l'apaisement avec les alliés tout en maintenant l'héritage économique de Trump.

Jacques Delors, l’Européen

L'article en ligne présente le portrait de Jacques Delors, un homme "constructeur" de l'histoire européenne. Jean-Marc Siroën évoque son parcours, de ministre de l'économie à président de la Commission européenne, en mettant en lumière les raisons de l'orientation atlantiste de la construction européenne et le "manque d'âme" de l'Europe. Ce parcours souligne la faiblesse des démocraties, mais aussi les vertus de la négociation, la coopération et la recherche de compromis.

La réindustrialisation : évidence ou illusion ?

La France se mettrait-elle à adorer ce qu’elle avait autrefois dénigré : l’industrie ? Elle ne serait pas la seule. De l’Europe aux Etats-Unis, de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par le centre libéral, une ébauche de consensus tend aujourd’hui à s’imposer sur la nécessité de se réindustrialiser. Les uns y verront la réhabilitation des interventions de l’État, d’autres l’occasion de retrouver une souveraineté abîmée, d’accélérer la transition écologique, de revitaliser des territoires délaissés, de créer des emplois, de gagner en productivité, etc. Pourtant, si on peut s’entendre sur la réalité et les conséquences de la désindustrialisation, la « réindustrialisation » est-elle le bon concept pour inspirer les politiques ?

Thomas Piketty, Donald Trump et les importations chinoises

J’ai été très étonné d’entendre, sur les ondes de France Inter, Thomas Piketty, économiste de gauche, lu et reconnu dans le monde entier, faire sienne la théorie trumpienne du commerce international. Si je ne crois pas avoir entendu le terme de « déconnexion », il s’agit bien pour lui de réduire le déficit commercial de la France avec la Chine par une augmentation des droits douane. Après tout, la gauche et les syndicats américains avaient soutenu la politique protectionniste de Trump que son successeur, Joe Biden, n’a pas remis en cause.

Annuler la dette. Pour quoi faire ?

L'annulation de la dette poserait davantage de problèmes qu'elle n'en résoudrait

L’avenir des traités commerciaux

Télécharger (pdf) Texte complet En savoir plus Le libéralisme des traités commerciaux est un malentendu qui s’est confirmé paradoxalement avec la libéralisation des échanges sur une base certes multilatérale mais aussi, pour les pays en développement, unilatérale. Auparavant, l’expérience des années 1930 avait promu une conception opposée qui voyait dans les traités bilatéraux des « blocs … Lire la suite L’avenir des traités commerciaux

La mise à mort de l’Organisation Mondiale du Commerce

Les sept juges de l'organe d'appel. Mais c'était avant.... A partir de ce mercredi 11 décembre, la procédure de règlement des différends de l’Organisation Mondiale du Commerce ne pourra plus fonctionner. Pourquoi ? Parce que cette instance normalement composée de 7 juges n’en comptera plus qu’un seul alors qu’ils doivent être trois pour conclure un recours. … Lire la suite La mise à mort de l’Organisation Mondiale du Commerce

Brexit : une usine à gaz explosifs

La réaction initiale au texte adopté par le Conseil européen le 17 octobre laisse entrevoir la possibilité d'éviter un No Deal. Cependant, le texte est critiqué comme étant un rafistolage complexe avec des conséquences incertaines pour l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne.

Nomination de Kristalina Georgieva. Pourquoi le FMI est-il toujours dirigé par un (e) Européen(ne)?

La nouvelle Directrice Générale du FMI, Kristalina Georgieva, économiste bulgare, succède à Christine Lagarde. Le FMI et la Banque Mondiale furent créés en 1944 par les accords de Bretton Woods pour définir le système monétaire international. Suite à des soupçons d'espionnage soviétique, l'Américain Harry Dexter White, avait été évincé de la direction du FMI. Cette situation a conduit une direction européenne du FMI jusqu'à aujourd'hui.