Le célèbre aphorisme de Romain Gary sur le patriotisme et le nationalisme est remis en question dans le contexte économique. Le nationalisme économique considère les relations internationales comme un jeu à somme nulle, tandis que le libéralisme promeut la coopération mutuellement bénéfique. La montée du nationalisme politique et économique au 21e siècle soulève des préoccupations sur ses implications.
Étiquette : protectionnisme
L’héritage de Donald Trump
La politique économique internationale de Donald Trump, bien que controversée, a été peu contestée sur le fond. Les États-Unis, en raison de leur taille et de leur éloignement des grands marchés, ont traditionnellement adopté une approche protectionniste. Joe Biden a cherché l'apaisement avec les alliés tout en maintenant l'héritage économique de Trump.
L’érosion du libéralisme. La fin des illusions
La période glorieuse du libéralisme post-guerre froide, promettant progrès, coopération, paix et démocratie, semble révolue. Les crises mondiales et les inégalités internes dessinent un monde en proie au protectionnisme. La crise financière de 2007-2008 aurait-elle sonné le glas du libéralisme au profit du nationalisme ?
La réindustrialisation : évidence ou illusion ?
La France se mettrait-elle à adorer ce qu’elle avait autrefois dénigré : l’industrie ? Elle ne serait pas la seule. De l’Europe aux Etats-Unis, de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par le centre libéral, une ébauche de consensus tend aujourd’hui à s’imposer sur la nécessité de se réindustrialiser. Les uns y verront la réhabilitation des interventions de l’État, d’autres l’occasion de retrouver une souveraineté abîmée, d’accélérer la transition écologique, de revitaliser des territoires délaissés, de créer des emplois, de gagner en productivité, etc. Pourtant, si on peut s’entendre sur la réalité et les conséquences de la désindustrialisation, la « réindustrialisation » est-elle le bon concept pour inspirer les politiques ?
Thomas Piketty, Donald Trump et les importations chinoises
J’ai été très étonné d’entendre, sur les ondes de France Inter, Thomas Piketty, économiste de gauche, lu et reconnu dans le monde entier, faire sienne la théorie trumpienne du commerce international. Si je ne crois pas avoir entendu le terme de « déconnexion », il s’agit bien pour lui de réduire le déficit commercial de la France avec la Chine par une augmentation des droits douane. Après tout, la gauche et les syndicats américains avaient soutenu la politique protectionniste de Trump que son successeur, Joe Biden, n’a pas remis en cause.
L’avenir des traités commerciaux
Télécharger (pdf) Texte complet En savoir plus Le libéralisme des traités commerciaux est un malentendu qui s’est confirmé paradoxalement avec la libéralisation des échanges sur une base certes multilatérale mais aussi, pour les pays en développement, unilatérale. Auparavant, l’expérience des années 1930 avait promu une conception opposée qui voyait dans les traités bilatéraux des « blocs … Lire la suite L’avenir des traités commerciaux
Brexit : l’impossible négociation
La crise du Brexit divise l'opinion, avec la nouvelle Première Ministre britannique qui cherche à présenter l'Union Européenne comme arrogante, et certains commentateurs appelant à la réouverture des négociations. Cependant, il existe des solutions possibles dans les négociations futures, telles qu'un statut douanier autonome pour l'Irlande du Nord. Le véritable problème réside dans la crise politique anglaise issue du référendum sur le Brexit.
Comprendre le protectionnisme de Donald Trump
La politique isolationniste de Donald Trump remet en question le multilatéralisme établi après-guerre et défie les règles économiques. Son slogan "America First" incarne une vision unilatérale opposée au jeu "gagnant-gagnant", menant à des guerres commerciales. Les conséquences de ces actions pourraient avoir un impact mondial négatif sur l'économie et les marchés.
Les guerres commerciales de Trump : haro sur le multilatéralisme
Donald Trump a été élu sur un programme protectionniste. À la surprise presque générale, il a commencé à l’appliquer. La négociation du Traité transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership – TTIP) avec l’Union européenne (UE) n’avait pourtant pas attendu son élection pour être suspendue et l’accord de Partenariat Trans-Pacifique (TPP), signé sous l’administration Obama, avait peu de chances d’être un jour ratifié par le Congrès. Mais de là à dénoncer puis renégocier les traités de libre-échange avec le Canada et le Mexique (ALENA), la Corée, et à se lancer dans une guerre tarifaire contre la Chine et ses alliés canadiens, européens ou japonais, il y avait un pas à franchir.
Mondialisation à la dérive. Europe sans boussole
Les bonnes feuilles du livre.









